Épisode 11 : Printemps, entre grandes manifs et baroud d’honneur.

 

Les manifs de printemps cherchent à ranimer la flamme en se concentrant sur les grandes villes. Entre casseurs et répression, la détermination peut-elle encore l’emporter ?


 

L’espoir d’une bascule ou d’un renouveau a alterné de samedi en samedi, avec la constatation que rien n’arrivait à ébranler le pouvoir en place. Et la question des casseurs, posée dès le départ a accompagné les manifs jusqu’au bout : pas de casseur, pas de 20 heures pouvait-on entendre de la part de gilets jaunes pourtant pacifistes.

Mais une fois qu’ils ont cassé, l’effet n’était-il pas contre-productif quand on voyait l’adhésion aux gilets jaunes baisser au fil des sondages ? Le film montre que la question était plus complexe.

Personnellement les deux manifs où la police n’a pas gazé largement se sont terminées sans casse, ce qui me fait dire que pas de gazage, pas de casseurs. Et puis l’emploi massif de gaz, avec des dérapages dans le métro notamment, et le nombre de blessés par la répression policière, qu’est-ce que c’est ?

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