Une double réalisation : une série et un film autour d'un moment historique !

La bande annonce :

Merci ! Tu rends hommage au mouvement et aux personnes en étant fidèle aux GJ. Nous, on se reconnait, on s’amuse, on retrouve la peur et la colère mais surtout l’envie de se réapproprier notre pouvoir de réflexion et d’action. Tout transparait, la joie d’être ensemble, la détresse, l’inquiétude, la rage, la résilience. Rien n’est terminé, les graines vont pousser.

Une GJ

 

Il se dégage une profonde émotion. Le sujet est grave, le film est dynamique, le spectateur est tenu en haleine.
Bravo  !

Un spectateur

 
 

 Pourquoi un tel projet ?


 

Je vis en région toulousaine et j’ai fait du film documentaire mon métier principal. Je suis curieux par nature et méfiant par expérience vis-à-vis des médias. Disons qu’il m’est déjà arrivé de constater en me rendant sur place des réalités très différentes de celles que j’avais vu ou lu. Quand les évènements ont éclaté en novembre 2018, il était difficile de savoir où ça allait et surtout, semaine après semaine quand ça allait s’arrêter. Une fois de plus, avant de porter un jugement préfabriqué, je me suis dit qu’il fallait aller y voir, rester, discuter, filmer.

Là ou la télé se doit de ramener des images de la journée pour le journal du soir, faire du docu, c’est savoir prendre son temps, observer et rendre sa copie quelques mois ou comme ici quelques années plus tard après être passé par l’écriture et la case « montage ». Filmer Toulouse allait -il intéresser ? Évidemment je me suis posé la question. Mais pour une fois j’étais sur place, et ce fut aussi une des caractéristiques de ce moment d’histoire que de s’écrire et de s’inventer avec autant d'intensité sur un rond-point anonyme de n'importe quelle région en France qu'à Paris, à l’Arc de Triomphe.

Alors, avec un peu de trac et avec un budget essentiellement constitué d’huile de coude et de la collaboration de quelques bons amis, je vous laisse revoir en film, ou en série ces moments qui vous ont peut-être fait vibrer, contrarié, traumatisé ou même fait peur. Des moments de lutte qu’il me semblait important de pouvoir rappeler avec leurs moments de sourire et d'humanité afin qu’ils ne tombent pas dans les oubliettes du récit officiel.